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25-12-2007, 12:50 PM
Glucocorticoïdes - Présentations
Pour faciliter leur prescription, nous avons classé les glucocorticoïdes en fonction de leur mode d'administration, par voie générale et par voie locale. Le même produit peut figurer dans plusieurs tableaux.
Le tableau qui suit indique les glucocorticoïdes pouvant être administrés par voie générale, buccale ou parentérale (intramusculaire ou intraveineuse) et locale ainsi que leur coefficient d'activité glucocorticoïde.
Le coefficient d'activité glucocorticoïde indique l'importance de l'effet glucocorticoïde des différents produits : la dexaméthasone est 25 fois plus efficace que l'hydrocortisone ou encore 1 mg de dexaméthasone est aussi efficace que 25 mg d'hydrocortisone.
Cortisone
CORTISONE ROUSSEL* Cp 10 mg
Hydrocortisone
1 HYDROCORTISONE ROUSSEL* Cp 10 mg, Inj.
HYDROCORTISONE UPJOHN* Inj.
Prednisone
4 CORTANCYL* Cp 1, 5, 20 mg
Prednisolone
4 SOLUPRED* Cp 5 et 20 mg, Gt
HYDROCORTANCYL*
Cp 5 mg, Inj.
Méthyl-
prednisolone
5
MÉDROL* Cp 4 et 16 mg
SOLUMÉDROL* Inj.
DEPOMÉDROL* Inj.
Triamcinolone
5
KENACORT RETARD* Inj.
HEXATRIONE* Inj.
Dexaméthasone
25 DECTANCYL* Cp 0,5 mg, Inj
Bétaméthasone
25 BETNESOL* Cp 0,5 mg, Inj.
CÉLESTÈNE* Cp 0,5 mg, Inj.
DIPROSTÈNE* Inj.
Cortivazol
50 ALTIM* Inj.
Les glucocorticoïdes sous forme de suspension injectable s'administrent par voie locale, intra-articulaire et péri-articulaire, parfois intramusculaire mais jamais par voie intraveineuse.
La cortisone (CORTISONE ROUSSEL*) est utilisée seulement dans le traitement substitutif de l'insuffisance surrénale de la maladie d'Addison. Elle est transformée dans l'organisme en cortisol appelé aussi hydrocortisone, son métabolite actif. Cette activation par réduction s'effectue au niveau du foie.
Les glucocorticoïdes présentés en flacons pressurisés pour aérosol et destinés au traitement de l'asthme sont la béclométhasone, le flunisolide et le budésonide. La fluticasone, également destinée au traitement de l'asthme, est présentée sous forme de poudre pour inhalation buccale
Béclométasone BÉCLOJET*
BÉCOTIDE*
PROLAIR*
Flunisolide
BRONILIDE 250
Budésonide
PULMICORT*
Fluticasone
FLIXOTIDE*
Les glucocorticoïdes en flacon pulvérisateur sont destinés au traitement des rhinites.
Béclométasone
BÉCONASE*
Prednisolone
SOLUCORT ORL*
Tixocortol
PIVALONE*
Flunisolide
NASALIDE*
Mométasone
NASONEX*
Les crèmes et pommades contenant des corticoïdes associés ou non à des antibiotiques sont appelées dermocorticoïdes. L'activité de chaque dermocorticoïde dépend de la nature du glucocorticoïde présent, c'est-à-dire du coefficient d'activité, et de sa concentration exprimée en% par rapport à l'excipient, crème ou pommade.
Hydrocortisone
HYDROCORTISONE ASTIER*
EFFICORT*
Bétaméthasone
DIPROLÈNE*
BETNEVAL*
CÉLESTODERM*
DIPROSONE*
Halcinonide
HALOG crème*
Diflucortolone
NÉRISONE*
Désoximéthasone
TOPICORTE*
Fluocinonide
TOPSYNE*
Amcinonide
PENTICORT*
Fluocinolone
SYNALAR*
Fluocortolone
ULTRALAN*
Clobétasol
DERMOVAL*
Alclométasone
ACLOSONE*
Désonide
TRIDÉSONIT 0,25*
LOCAPRED*
Les glucocorticoïdes, présentés sous forme de collyres ou de pommades ophtalmiques, sont destinés au traitement des affections inflammatoires et allergiques du segment antérieur de l'il (conjonctivites, blépharites, kératites, uvéites, sclérites).
Dexaméthasone
MAXIDROL*
Prednisolone
SOLUCORT OPHTA*
Fluorométholone
FLUCON*
Riméxolone
VEXOL*
Le risque de ces corticoïdes ophtalmiques est le développement d'une infection, notamment virale (Herpes simplex) ou d'une cataracte ou encore d'un glaucome.
Il existe aussi des collyres et des pommades ophtalmiques associant
glucocorticoïdes et antibiotiques.
Les traitements de courte durée (inférieure à une semaine), même à posologie élevée, ont peu d'effets indésirables.
Le risque d'apparition d'effets indésirables croît avec la durée du traitement et l'augmentation de la posologie et on peut observer divers troubles :
un syndrome de Cushing comportant de nombreuses manifestations : redistribution des lipides au niveau de la face, dèmes avec rétention d'eau (à prévenir par un régime pauvre en sodium), hypokaliémie, augmentation de la tension artérielle, aggravation d'un diabète, atrophie, faiblesse et fatigabilité musculaires, troubles du cycle menstruel, arrêt ou ralentissement de la croissance chez l'enfant.
une insuffisance surrénalienne lors de l'arrêt du traitement, du fait de la mise au repos des corticosurrénales, même chez l'enfant à la naissance lorsque la mère a été traitée pendant la grossesse. L'arrêt du traitement peut aussi entraîner diverses manifestations : fièvre, myalgies, arthralgies.
troubles osseux : le développement de l'ostéoporose induite par le traitement glucocorticoïde peut être freiné par le maintien d'une activité physique, une supplémentation en calcium et en vitamine D, un traitement estroprogestatif après la ménopause ou éventuellement par un biphosphonate. Par ailleurs, exceptionnellement une ostéonécrose de la tête fémorale peut s'observer.
des troubles neuropsychiques divers, difficiles à prévoir : nervosité, insomnie, dépression, aggravation d'une épilepsie, augmentation de la pression intracrânienne chez l'enfant.
des accidents oculaires après administration locale et générale : glaucome, cataracte.
des modifications hématologiques : augmentation des leucocytes, des thrombocytes, diminution de lymphocytes T.
des troubles digestifs, en particulier un risque d'ulcère évoluant avec symptomatologie atypique pouvant être à l'origine de saignements, ainsi que des atteintes pancréatiques.
une augmentation du risque infectieux, bactérien (tuberculose) ou viral (varicelle, zona herpès), ou mycosique (candidose). L'infection évolue généralement à bas bruit, sans fièvre. La vaccination des personnes traitées par des corticoïdes est déconseillée, surtout s'il s'agit de vaccins vivants.
retard de croissance : administrés à l'enfant, à long terme ils peuvent entraîner un retard de croissance pouvant nécessiter un traitement par l'hormone de croissance.
exceptionnellement des chocs lors de leur administration par voie intraveineuse, même avec les préparations ne contenant pas de sulfite.Des interactions médicamenteuses sont possibles : les inducteurs enzymatiques en accélérant la dégradation des glucocorticoïdes peuvent réduire leur efficacité.
Le risque d'effets indésirables de certains médicaments antiarythmiques, digitaliques, anticoagulants, est augmenté chez les malades traités par les corticoïdes, probablement en raison de l'hypokaliémie. La prescription d'un glucocorticoïde à un diabétique peut aggraver son diabète et diminuer l'efficacité de l'insuline.
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Pour faciliter leur prescription, nous avons classé les glucocorticoïdes en fonction de leur mode d'administration, par voie générale et par voie locale. Le même produit peut figurer dans plusieurs tableaux.
Le tableau qui suit indique les glucocorticoïdes pouvant être administrés par voie générale, buccale ou parentérale (intramusculaire ou intraveineuse) et locale ainsi que leur coefficient d'activité glucocorticoïde.
Le coefficient d'activité glucocorticoïde indique l'importance de l'effet glucocorticoïde des différents produits : la dexaméthasone est 25 fois plus efficace que l'hydrocortisone ou encore 1 mg de dexaméthasone est aussi efficace que 25 mg d'hydrocortisone.
Cortisone
CORTISONE ROUSSEL* Cp 10 mg
Hydrocortisone
1 HYDROCORTISONE ROUSSEL* Cp 10 mg, Inj.
HYDROCORTISONE UPJOHN* Inj.
Prednisone
4 CORTANCYL* Cp 1, 5, 20 mg
Prednisolone
4 SOLUPRED* Cp 5 et 20 mg, Gt
HYDROCORTANCYL*
Cp 5 mg, Inj.
Méthyl-
prednisolone
5
MÉDROL* Cp 4 et 16 mg
SOLUMÉDROL* Inj.
DEPOMÉDROL* Inj.
Triamcinolone
5
KENACORT RETARD* Inj.
HEXATRIONE* Inj.
Dexaméthasone
25 DECTANCYL* Cp 0,5 mg, Inj
Bétaméthasone
25 BETNESOL* Cp 0,5 mg, Inj.
CÉLESTÈNE* Cp 0,5 mg, Inj.
DIPROSTÈNE* Inj.
Cortivazol
50 ALTIM* Inj.
Les glucocorticoïdes sous forme de suspension injectable s'administrent par voie locale, intra-articulaire et péri-articulaire, parfois intramusculaire mais jamais par voie intraveineuse.
La cortisone (CORTISONE ROUSSEL*) est utilisée seulement dans le traitement substitutif de l'insuffisance surrénale de la maladie d'Addison. Elle est transformée dans l'organisme en cortisol appelé aussi hydrocortisone, son métabolite actif. Cette activation par réduction s'effectue au niveau du foie.
Les glucocorticoïdes présentés en flacons pressurisés pour aérosol et destinés au traitement de l'asthme sont la béclométhasone, le flunisolide et le budésonide. La fluticasone, également destinée au traitement de l'asthme, est présentée sous forme de poudre pour inhalation buccale
Béclométasone BÉCLOJET*
BÉCOTIDE*
PROLAIR*
Flunisolide
BRONILIDE 250
Budésonide
PULMICORT*
Fluticasone
FLIXOTIDE*
Les glucocorticoïdes en flacon pulvérisateur sont destinés au traitement des rhinites.
Béclométasone
BÉCONASE*
Prednisolone
SOLUCORT ORL*
Tixocortol
PIVALONE*
Flunisolide
NASALIDE*
Mométasone
NASONEX*
Les crèmes et pommades contenant des corticoïdes associés ou non à des antibiotiques sont appelées dermocorticoïdes. L'activité de chaque dermocorticoïde dépend de la nature du glucocorticoïde présent, c'est-à-dire du coefficient d'activité, et de sa concentration exprimée en% par rapport à l'excipient, crème ou pommade.
Hydrocortisone
HYDROCORTISONE ASTIER*
EFFICORT*
Bétaméthasone
DIPROLÈNE*
BETNEVAL*
CÉLESTODERM*
DIPROSONE*
Halcinonide
HALOG crème*
Diflucortolone
NÉRISONE*
Désoximéthasone
TOPICORTE*
Fluocinonide
TOPSYNE*
Amcinonide
PENTICORT*
Fluocinolone
SYNALAR*
Fluocortolone
ULTRALAN*
Clobétasol
DERMOVAL*
Alclométasone
ACLOSONE*
Désonide
TRIDÉSONIT 0,25*
LOCAPRED*
Les glucocorticoïdes, présentés sous forme de collyres ou de pommades ophtalmiques, sont destinés au traitement des affections inflammatoires et allergiques du segment antérieur de l'il (conjonctivites, blépharites, kératites, uvéites, sclérites).
Dexaméthasone
MAXIDROL*
Prednisolone
SOLUCORT OPHTA*
Fluorométholone
FLUCON*
Riméxolone
VEXOL*
Le risque de ces corticoïdes ophtalmiques est le développement d'une infection, notamment virale (Herpes simplex) ou d'une cataracte ou encore d'un glaucome.
Il existe aussi des collyres et des pommades ophtalmiques associant
glucocorticoïdes et antibiotiques.
Les traitements de courte durée (inférieure à une semaine), même à posologie élevée, ont peu d'effets indésirables.
Le risque d'apparition d'effets indésirables croît avec la durée du traitement et l'augmentation de la posologie et on peut observer divers troubles :
un syndrome de Cushing comportant de nombreuses manifestations : redistribution des lipides au niveau de la face, dèmes avec rétention d'eau (à prévenir par un régime pauvre en sodium), hypokaliémie, augmentation de la tension artérielle, aggravation d'un diabète, atrophie, faiblesse et fatigabilité musculaires, troubles du cycle menstruel, arrêt ou ralentissement de la croissance chez l'enfant.
une insuffisance surrénalienne lors de l'arrêt du traitement, du fait de la mise au repos des corticosurrénales, même chez l'enfant à la naissance lorsque la mère a été traitée pendant la grossesse. L'arrêt du traitement peut aussi entraîner diverses manifestations : fièvre, myalgies, arthralgies.
troubles osseux : le développement de l'ostéoporose induite par le traitement glucocorticoïde peut être freiné par le maintien d'une activité physique, une supplémentation en calcium et en vitamine D, un traitement estroprogestatif après la ménopause ou éventuellement par un biphosphonate. Par ailleurs, exceptionnellement une ostéonécrose de la tête fémorale peut s'observer.
des troubles neuropsychiques divers, difficiles à prévoir : nervosité, insomnie, dépression, aggravation d'une épilepsie, augmentation de la pression intracrânienne chez l'enfant.
des accidents oculaires après administration locale et générale : glaucome, cataracte.
des modifications hématologiques : augmentation des leucocytes, des thrombocytes, diminution de lymphocytes T.
des troubles digestifs, en particulier un risque d'ulcère évoluant avec symptomatologie atypique pouvant être à l'origine de saignements, ainsi que des atteintes pancréatiques.
une augmentation du risque infectieux, bactérien (tuberculose) ou viral (varicelle, zona herpès), ou mycosique (candidose). L'infection évolue généralement à bas bruit, sans fièvre. La vaccination des personnes traitées par des corticoïdes est déconseillée, surtout s'il s'agit de vaccins vivants.
retard de croissance : administrés à l'enfant, à long terme ils peuvent entraîner un retard de croissance pouvant nécessiter un traitement par l'hormone de croissance.
exceptionnellement des chocs lors de leur administration par voie intraveineuse, même avec les préparations ne contenant pas de sulfite.Des interactions médicamenteuses sont possibles : les inducteurs enzymatiques en accélérant la dégradation des glucocorticoïdes peuvent réduire leur efficacité.
Le risque d'effets indésirables de certains médicaments antiarythmiques, digitaliques, anticoagulants, est augmenté chez les malades traités par les corticoïdes, probablement en raison de l'hypokaliémie. La prescription d'un glucocorticoïde à un diabétique peut aggraver son diabète et diminuer l'efficacité de l'insuline.
ÃÑÌæÇ Ãä ÊÓÊÝíÏæÇ ãä åÐå ÇáãÚáæãÇÊ
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