ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Extrait de l'histoire de l'Islam


ãÍãÏ13
30-07-2007, 07:22 AM
ÇáÓáÇã Úáíßã


les premières révélations du Coran portent particulièrement sur la création de l'univers et de l'homme .Les nouvelles données à l'idéologie païenne portaient aussi sur la puissance divine, intervenant dans les faits et gestes des hommes.


Les versets de la première période critiquaient la manière de vivre des Mecquois. Ils vitupéraient leur conduite à l'égard de l'orphelin et du pauvre ainsi que leur tendance à thésauriser au point de devenir avares .Comme exemple:"Vois-tu celui qui traite de mensonge le jugement? C'est celui qui repousse l'orphelin et qui n'encourage personne à nourrir le pauvre".


"Quand à l'orphelin ne le brime pas. Quand au mendiant ne le repousse pas. Quand aux bienfaits de ton seigneur raconte-les".

"Non vous n'honorez pas l'orphelin; vous ne vous encouragez pas mutuellement à nourrir le pauvre;vous dévorez avec avidité les héritages,vous aimez les richesses sans bornes".


Dés qu'il commença à prendre forme, l'islam était aussitôt perçu par la bourgeoisie mecquoise comme une sérieuse et dangereuse menace. Pendant un ans raconte un des pionniers nous avons caché l'Islam. Nous n'avons célébré les offices que dans les maisons à portes fermées ou dans les défilés des montagnes autour de la ville.


Les mecquois avaient pleinement conscience que les préceptes moraux de l'Islam renfermaient une source en mesure d'édifier un nouvel ordre social qui sonnerait le glas de leur hégémonie.


Le Coran introduisait une notion contraire à l'idée que les mecquois se faisaient de leurs richesses. Sans oublier la croyance idolâtre des mecquois où chacun avait sa divinité propre à sa tribu. Certains gens des livres sont allés dire que le Coran comporte des similitudes avec certains passages des écritures antérieures. Certains ressemblances n'étonnent pas le musulman puisque les livres émanent d'une même source divine malgré beaucoup de différence .



Des prophètes ont annoncé la venue d'autres prophètes pour perpétuer la prophétie .Mathieu fait dire à Jésus :"N'allez pas croire que je suis venu abroger la loi ou les prophètes,je ne suis pas venu abroger mais accomplir.


A son tour le prophète de l'Islam n'était pas venu abolir les écritures saintes et les prophètes mais selon la volonté de Dieu pour les confirmer:"Nous t'avons révélé le livre et la vérité pour confirmer ce qui existait du livre, avant lui,en le préservant de toute altération".

Pendant 13 années de prêches à la Mecque,les musulmans furent persécutés par les païens Mecquois qui s'attaquèrent plus particulièrement aux humbles .La vie devenait de plus en plus dure pour l'ensemble des premiers musulmans qui sur ordre du prophète émigrèrent à Médine .Ils quittèrent la Mecque clandestinement et par petits groupes pour échapper à la surveillance des mecquois .Si la personne était pris elle était soit crucifié et attaché à un chameau ou jeté au fond d'un puits.

C'est l'événement de l'émigration des premiers musulmans avec le prophète à Médine.

Il est dit que la violence s'exprime en fonction de l'attitude de l'ennemi .L'islam interdit d'être hostile envers ceux qui manifestent de vivre en paix:"Soyez hostiles envers quiconque vous est hostile,dans la mesure où il vous est hostile".(2/194).Ce qui fait que l'autorisation fut donné aux musulmans de se défendre contre les polythéistes mecquois :"Tout autorisation de se d"fendre est donnée à ceux qui ont été attaqués parce qu'ils ont été injustement opprimés .Dieu est puissant pour les secourir".(12/39).

Il y a eu des batailles entre musulmans et mecquois pendant quelques années et puis il y a eu cette bataille qui est pris par certains pour s'attaquer à l'Islam.

En ce qui concerne la bataille avec les juifs de Banou Quoreidha,tout commença lorsque les juifs de la cité de Banou Quoreidha s'allièrent aux mecquois pour s'attaquer à Médine. Une armée de dix milles guerriers comprenant des mecquois et des juifs s'approcha de Médine .Mais on rapporte qu'il y a eu divergence entre mecquois et juifs suite à une divergence sur le fait que chacun se méfier de l'autre. On rapporte aussi qu'une tempête de sable se leva et dispersa cette armée. Démoralisés les mecquois revinrent chez eux.

Il faut dire que le Prophète à son arrivée à Médine avait conclue entre les Ansars et les Mouhajirines, alliance à laquelle les Juifs furent associés; on leur garantit la protection de leur vie et celle de leurs biens, tout comme la liberté de culte. Le traité obligeait également les deux parties à se porter mutuellement assistance en temps de guerre (dans les limites des ordres divins), à promouvoir la coopération mutuelle, la bienveillance et les relations cordiales entre les confédérés. L’une de ses clauses stipulait que si un ennemi attaquait Yathrib, les juifs et les musulmans devaient s’unir pour la défendre.

Mais en dépit de ces engagements clairs, Houyayy bin Akhatab al-Nadir parvint à convaincre certains membres de Bani Quoreidha de revenir sur leur parole et de prêter assistance à Qouraish. Lorsque Houyayy bin Akhtab vint voir les membres de Bani Quoreidha pour les rallier aux alliés contre les musulmans, leur chef, Ka’b bin Asad, répondit: « J’ai toujours trouvé Mohammed honnête et digne de confiance ». Malgré tout, il manqua à sa promesse et se déchargea de tous les engagements que le traité l’obligeait à honorer.


Puis les membres de Bani Quoreidha commencèrent aussitôt à se préparer pour un conflit armé avec les musulmans. Ils menaçaient de les poignarder dans le dos et le Messager et ses fidèles se retrouvèrent pris entre marteau et enclume. La situation n’aurait pas été si dangereuse si les juifs avaient laissé entrevoir, dès le début, leur intention de rompre leur alliance avec les musulmans.

En fait la trahison en période de guerre était puni sévèrement et bien que la loi constitutionnelle conférait au prophète le droit d'arbitrer les conflit,il laissa ce soin à Saad Ibn Mouadh allié de la tribu coupable qui l'accepta comme juge. Certains de la tribu de Mouadh lui conseillèrent de prendre en considération l'ancienne alliance des Quoreidha avec les Aws mais il dit que l'acte commis est grave,qu'il s'agit de trahison avec intention de massacrer les musulmans à Médine en compagnie des Mecquois.


Ce qui fait que Mouadh se refera à une décision dont se referez les juifs en cas de guerre et qui se trouve dans le Deutéronome, qui contient la loi sacrée des juifs sur cette question, dit ce qui suit :

« Lorsque tu t’approcheras d’une ville pour l’attaquer, tu lui proposeras la paix. Si elle l’accepte et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouve te devra la corvée et le travail. Mais si elle refuse la paix et ouvre les hostilités, tu l’assiégeras. Ton Dieu la livrera en ton pouvoir et tu en passeras tous les mâles au fil de l’épée. Les femmes, toutefois, les enfants, le bétail, tout ce qui se trouve dans la ville, toutes ses dépouilles, tu les prendras comme butin. Tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que ton Dieu t’aura livrés. » (Deutéronome).

par contre lors de la conquete de la mecque s'étant acquitté de tous les rites et devoirs, le Prophète s’adressa aux mecquois en ces termes : « Vous avez vu combien les promesses de Dieu se sont révélées vraies. Maintenant, dites-moi quel doit être votre châtiment pour les cruautés et les crimes que vous avez commis contre ceux dont la seule faute était de vous inviter à adorer le Seul et Unique Dieu ?» - A quoi les mecquois répondirent : « Nous attendons de toi que tu nous traites comme Joseph traita ses frères égarés. »


Par une coïncidence significative, les mecquois, dans leur plaidoyer, employèrent les mêmes mots que Dieu avait employés dans la sourate Yûsuf, révélée dix ans avant la conquête de La Mecque. Dans cette sourate, il était dit au Saint Prophète qu’il traiterait ses persécuteurs mecquois comme Joseph avait traité ses frères. En demandant le traitement que Joseph avait réservé à ses frères,

les mecquois admettaient que le Saint Prophète de l’Islam était comme Joseph et, tout comme ce dernier avait été vainqueur de ses frères, le Prophète l’était maintenant, d’eux-mêmes. En entendant leur plaidoyer, Le Saint Prophète dit immédiatement : « Par Dieu, vous n’aurez pas de châtiment aujourd’hui et pas de reproche” (Hisham).